Le hasard et le sauvage confrontés à la rigueur, Des écorchés urbains faces au rationnel de l’architecture,
Le mariage insolite entre Nouveau Réalisme et Bauhaus,
Je vis la Ville & l’Architecture La Ville et l’Architecture font parties de ma vie Je les pratique avec sensibilité J’observe, j’écoute, je ressens puis j’interprète les usages et les besoins de chacun C’est ainsi que petit à petit, j’imagine et je conçois mes projets d’architecture Je participe à moindre mesure à leur fonctionnement et à leur organisation Précis, réfléchis dans le trait, ma nature et ma profession me dictent cette rigueur Lignes, épaisseurs, directions et croisements sont disposés de manière significative et rationnelle afin de constituer un plan Mes plans deviennent des supports de communication empruntant codes et nomenclatures Le hasard n’y a pas sa place
Je vis MA Ville, je vis Strasbourg Elle fait partie de ma vie, elle se livre à moi Urbain avant tout, je la pratique avec plus de sensibilité encore J’observe, je contemple les moindres détails qu’elle veut bien m’offrir Mon regard se porte sur une production urbaine sauvage : le fouillis des affiches de rue usées par le temps Des affiches collées à la hâte, de manière hasardeuse ou clandestine Sans égards, sans précaution aucune, aux quatre coins de la ville Ma ville regorge d’œuvres intimes et éphémères à la charge artistique discrète et modeste Brutes, désorganisées, écorchées voire tourmentées, ces affiches urbaines me racontent des histoires intimes, celles de Strasbourg Déchirures, scalpes et autres signes du temps font d’elles une production urbaine sauvage, et torturée Mais néanmoins chargée d’histoires Où le hasard a toute sa place